Marvels:Eye of the Camera [Critique]

Pendant mes vacances, je suis retourné dans ma librairie spécialisée estivale où j’ai pu trouver, comme d’habitude, quelques petites choses assez sympas. Et parmi mes nombreux achats j’ai découvert la suite de Marvels qui s’appelle « The eye of the camera ». Ce qui est drôle c’est que je n’en avais pas du tout entendu parler et c’est avec surprise et plaisir que j’ai lu cette mini-série.

Quatorze ans après que Kurt Busiek et Alex Ross aient rendu hommage à l’univers Marvel et aient donné un vent de fraîcheur et d’originalité au genre super-héroïque, la séquelle de cette première minisérie est arrivée.

Dans Eye of the Camera nous retrouvons à nouveau Phil Sheldon, le photographe qui a immortalisé sur pellicule les moments les plus importants dont les acteurs sont des prodiges comme la Torche Humaine originale, Namor ou Spider-man.

Cette minisérie nous emmène cette fois au début des années 70, presque à la même époque où nous avait laissé Marvels. Après avoir publié son livre de photos et avoir roulé sa bosse, Sheldon commence à se sentir fatigué de ce nouveau monde qui se dessine devant lui. On peut même dire qu’il est désabusé et qu’il n’a aucune émotion particulière pour lui. A tout ça il faut rajouter les doutes qu’il a sur le rôle de sa profession (il ne faut pas oublier que les journaux de cette époque comme le Bugle se concentre plus sur la distorsion de la réalité que sur les faits tels qui se sont passés.) et sur le travail qu’il a accompli. Des doutes qui seront encore plus forts quand un événement changera complètement sa vie personnelle.

Mais une nouvelle vague de prodiges fera son apparition avec des histoires qu’il ne pourra pas s’empêcher de raconter.

 

Pour ceux qui ont lu Marvels, vous ne trouverez pas dans cette séquelle le même élément de surprise. Logique, vu que Busiek a repris le même concept d’histoire qu’à l’époque. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’a plus rien à raconter, au contraire !

Le fait de suivre ce que vit Phil Sheldon  et ses critiques sur ce nouveau monde qui se construit devant lui est déjà passionnant, et si cet aspect  n’était pas suffisant il arrive en plus à nous refaire revivre les événements importants de l’univers Marvel des 70’s aux 80’s. De quoi ravir les plus nostalgiques et montrer aux derniers arrivants l’impact qu’ont eu certains événements.

La grosse différence entre Marvels et The Eye of the camera est sans aucun doute le nouveau dessinateur : Jay Anacleto qui a fait, d’après moi, un excellent boulot. Son style m’a paru approprié pour cette minisérie, car son style est à mi-chemin entre l’hyper réalisme  d’Alex Ross et le dessin traditionnel des comics de super-héros en pyjama.

The Eye of the Camera reste une excellente surprise après lecture, je m’attendais en l’achetant à quelques choses de beaucoup moins bien que son grand frère, mais je dois avouer que je suis resté scotché et que j’ai tout dévoré en une soirée. Une histoire émouvante  qui vous fera découvrir ou redécouvrir l’univers Marvel d’une façon différente à travers les yeux d’un homme normal dans ce monde de super-héros.

Mig

Fan de tout ce qui se rapproche d’une BD, de jeux vidéo, jdr, des jeux de mot à 2 sous. Je vis à Geneva Beach city.

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N’aime pas : Les gens qui se sentent supérieurs. Les choux. Avoir tort.

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