Secret Wars: E is for extinction… Le titre qui fait trembler!

Aucun commentaire In À la une, Comics, Raging-Bulles On  8 mars 2016 

Depuis quelques mois le grand événement Marvel, Secret Wars, a envahi nos mensuels. Si toute l’histoire avec les incursions et les Beyonders, m’a un peu ennuyé, je dois dire que ce grand chamboulement dans l’Univers Marvel me plaît beaucoup. C’est vrai qu’il y a beaucoup de clins d’œil sur différentes Terres et sur certaines périodes clés de l’Univers Marvel, mais je trouve ça excellent. Je crois qu’une bonne partie de ce plaisir vient du fait que le Dieu de ce monde recomposé est le Docteur Fatalis! Rien que ça, ça me vend du rêve!

Parmi toutes ces séries, il y en a qui sont nettement plus faiblardes que d’autres. C’est le cas de « E is for Extinction » qui est publié dans le tout nouveau mag « Old Man Logan ».

 

 

 

Alors pour être totalement honnête je suis déjà rebuté par les dessins, qui sont vraiment repoussant. Que ça soit les personnages où les décors, c’est vraiment pas à mon goût… Je dirais même que c’est l’égout. A la lecture du premier numéro, je me suis dit que le scénario pouvait encore sauvé l’honneur de ces arbres abattu pour nous fournir ces quelques pages… Je ne vais pas dire que le scénario est daubique, car il y a des idées qui m’ont fait sourire et même rire, mais ça reste la série que j’apprécie le moins.

Mais ne nous laissons pas gagné par la négativité et parlons de ces petites perles que les auteurs ont su mettre en scène!

 

 

Ça commence fort avec les deux premières pages! On retrouve un Professeur X, connecté à Cerebro, sur le point de perdre son combat mental contre Cassandra Nova. Il ne lui reste plus qu’une solution pour que son vilain double féminin ne prenne le contrôle de son esprit: se faire sauter le caisson!

Mais attention! Chuck ne fait pas les choses à moitié, il ne prend pas un flingue, mais deux!

Pourquoi?

 

 

Parce que le Prof a cette fâcheuse habitude de coller des X partout: les costumes, le nom de son école, sa signature, le gène mutant… Bref, il ne pouvait pas se suicider, sans laisser sa marque.

Remarquez, que le port du casque Cerebro aurait dû contenir son sang, mais il est tellement puissant qu’il a réussi à faire sauter le capuchon sans salir le fond!

La classe!

 

 

Quelques pages plus loin, nous avons un aperçu de ce que nous réserve le futur en matière de médecine. On ne sait pas s’il y a une cure universelle contre le cancer ou s’il existe des organes artificiels, mais grâce au Fauve, nous apprenons que la médecine prends soins de nos bijoux de famille.

Comment?

 

 

Pour savoir si vos petits nageurs vont bien et pour choisir ceux qui le gène X pour mettre un monde un joli petit mutant, il suffit de placer vos noix de cajou dans une sorte de pressoir (c’est le Fauve qui le décrit ainsi). Donc plus besoin de faire un dépôt dans une petite salle remplie de matériel pornographique pour être informé, il suffit de s’asseoir et de contempler comme dans un planétarium.

Manque que les popcorns!

 

 

Et on finit par ce qui m’a fait le plus rire et pour une fois c’est Scott Summer, qui est normalement aussi drôle qu’une assiette de choux de Bruxelles trop cuit de la cantine, qui nous en raconte une bonne… Enfin c’est plutôt Emma Frost qui lui explique ce que ses pouvoirs peuvent vraiment faire.

 

 

Ouais, vous avez bien vu, il peut à présent produire des ondes infrarouges et ainsi contrôler n’importe quel électroménager qui en est muni. Imaginez la puissance de destruction s’il l’utilise à mauvais escient, en éteignant la télé dans un bar pendant la finale de foot de la coupe du monde! Un carnage!

A croire que ses pouvoirs n’ont pas de limites! Je comprends mieux pourquoi Sinistre voulait son ADN à tout prix!