La bêta de Final Fantasy XIV [Test]

Aucun commentaire In Evénement, Jeux Vidéos On 8 septembre 2010

Je n’ai pas toujours été un grand fan de jeux vidéo RPG, je dois même dire qu’à une époque je détestais ça. Trop statique et quand je regardais des amis y jouer, j’avais l’impression qu’il fallait avoir un diplôme en ingénierie pour pouvoir y jouer. Tout ça à changer quand on m’a prêté Final Fantasy 7. Ce jeu a été un choc pour moi. Histoire à couper le souffle et finalement ce n’était pas si compliqué de manipuler les divers pouvoirs et je ne parle pas des cinématiques qui sont restées gravées à jamais dans mon esprit. Depuis j’attends toujours avec impatience une nouvelle mouture de cette franchise et à part le 12 qui m’a paru très fade, je n’ai jamais été déçu. Pour renforcer le tout mon premier jeu en ligne a été Final Fantasy XI qui m’a plongé dans une nouvelle façon de jouer.

Donc quand j’ai su que Square enix lançait la bêta ouverte de son nouvel MMORPG : Final Fantasy XIV, je me suis lancé dessus comme un fou.

Avant tout, si vous voulez, vous aussi, prendre part à la bêta, je dois vous avertir qu’il faut vous armer de patience pour télécharger le jeu et l’installer. J’ai peut-être été seul à avoir eu ce problème, mais le téléchargement est resté bloqué à 99,9% pendant plus de 3h. Bon je suis patient et j’ai pu lire quelques BD en attendant. Une fois ce temps d’attente écoulé, j’ai pu enfin accéder au jeu.

Première impressions : un énorme soulagement quand j’ai vu que je pouvais enfin accéder au jeu et deuxièmement j’ai été émerveillé en entendant une douce musique dans la plus pure lignée des précédents Final fantasy. Et l’effet Kiss kool, c’est qu’on ne peut que jouer en mode fenêtré et réduit. Impossible de mettre en plein écran et de l’agrandir.

Nous voilà à la création des personnages, une partie qui est toujours assez fun comme moment. Je peux généralement y passer des heures. Là pour la bêta, vous avez l’occasion de créer 3 personnages. Si vous voulez en faire plus il faudra en effacer un.

On commence tout d’abord par choisir sa race. Il y en a 5 à disposition pour votre plus grand plaisir. Pour ceux qui ont déjà joué à Final fantasy XI, les races sont à peu près les même, à une seule différence, ils ont changé les noms. Je mettrai entre parenthèses les noms des anciennes races correspondantes pour les connaisseurs.

Hyurs (Hume) :

La race la plus courante dans Eorzea. A l’instar de Final Fantasy XI, ce sera la « race par défaut ». Ils ont migré vers Eorzea en grand nombre depuis des îles et des continents voisins en amenant avec eux de la haute-technologie qui éleva la civilisation d’Eorzea à un haut rang.

La liberté est ce qu’il y a de plus cher pour eux. Deux ethnies principales se distinguent : les Hyurois, vivants dans les plaines et les Hyurgoths, habitués des montagnes hostiles.

Elézen (Elvaan) :

Ces nomades, anciens maîtres des plaines éorzéennes, ont une silhouette longiligne adaptée à la vie dans les étendues sauvages. Ils se sont souvent considérés comme étant des élus des dieux. Leur conflit contre les Hyurs serait à l’origine de l’évolution des Elézens en 2 ethnies distinctes. Les Sylvestres ont choisit de se réfugier dans les forêts pour y poursuivre une guérilla et les Crépusculaires, eux, préfèrent se couper du monde en se retirant dans des grottes.

Lalafell (Tarutaru):

Ce petit peuple d’anciens agriculteurs est originaires des îles méridionales. Ils valorisent les liens familiaux, mais ils ne sont en aucun cas communautaristes et ont des rapports amicaux avec toutes les races.

Miqo’te (Mithra) :

Ce peuple de chasseurs a migré vers Eorzéa en quête de gibier, traversant les océans durant la « grande glaciation ». Extrêmement territoriaux, nombre d’entre eux préfèrent la vie en solitaire, surtout chez les hommes. C’est pourquoi on ne rencontre essentiellement que des femmes dans la péninsule.

Roegadyn (Galka) :

Les Roegadyns sont une race dotée d’une grande force physique. Ils vivent près de la mer au nord. Il semble que certains travaillent comme mercenaires ou comme gardes du corps, tandis que d’autres sont pirates.

Après avoir choisi votre race et votre sexe (sauf pour ceux qui auraient choisi de Miqo’te qui est une classe exclusivement féminine), vous pourrez choisir le clan de votre personnages, le type d’apparence et customisé tout ça comme vous le souhaitez. Petit bémol tout de même sur le peu de choix qu’offre personnalisation du personnage, mais il y a quand même de quoi faire pour s’amuser.

Vient maintenant le choix de la classe de votre personnage, et je dois dire que c’est là où tout se complique… ou pas. Je vous explique tout ça en détail ne vous inquiétez pas.

Vous avez la possibilité de choisir parmi 4 genres de classes :

Disciples de la guerre :

Si vous voulez commencer le jeu comme un poutror et coller des tartes à tout ce qui bouge, ceci est pour vous !

-Gladiateurs

-Maraudeur

-Pugiliste

-Archer

-Maître d’Hast.

Disciples de la magie :

Comme la catégorie au dessus, mais sans les armes et vous mènerez vos combats avec des sorts destructeurs. Je crois même qu’on peut soigner avec l’élémentaliste.

-Occultiste.

-Elémentaliste.

Disciples de la terre :

C’est avec cette catégorie que commencent les possibilités que peut offrir ce jeu (oui, oui je suis sérieux). Si vous choisissez cette catégorie, vous vous battrez comme une moule asmatique et votre rôle consistera à récolter les ressources.

-Pêcheur

-Botaniste

-Mineur

Disciples de la main :

Comme la précédente catégorie, les membres de cette catégorie ne savent pas se battre. Ils sont les artisans du jeu.

-Menuisier.

-Forgeron.

-Armurier.

-Orfèvre.

-Tanneur.

-Couturier.

-Alchimiste.

-Cuisinier.

Il vous reste encore à choisir la date de naissance de votre personnage, sa divinité protectrice le serveur de votre choix, son prénom et son nom. Pfiou on y est !

Ha non il reste la capitale de départ. Là 3 choix s’offrent à vous et je dois dire qu’après les avoir tester les 3, le choix est très difficile.

Limsa Lominsa

Une ville portuaire qui est tout simplement bluffante, même si c’est un énorme labyrinthe. Là vous serez confronté à toute l’ambiance pirates, marins et une mystérieuse île qui renfermerait un trésor fabuleux. Des supers jeux de lumières avec les rayons du soleil qui se reflètent sur les murs… Un bref retour aux plaisirs estivaux.

Gridania :

Ma ville préférée pour le moment. Cette capitale est située en pleine forêt et est gardé par les esprits de la forêt. La ville a une ambiance mystérieuse avec quelques rayons de soleil qui percent difficilement à travers les arbres. Une ambiance plutôt douce et feutrée… Enfin tout n’est pas si calme, car quelque chose a dérangé la forêt et du coup tout va mal. Pour les fans des mogs, c’est la seule ville où vous pourrez en voir dès le départ.

Ul’dah

Une ville se trouvant dans un désert rocheux. Ici l’ambiance est au vol, aux magouilles, au commerce et au combat de gladiateurs. Une mystérieuse organisation essaie de renverser le pouvoir en place, pour imposer une vision plus utopique et plus saine.

Une fois validé, vous êtes prêts à partir à l’aventure !

Teste :

Je ne vais pas vous mentir, je ne sais pas si c’est à cause de la version bêta ou autre, mais le jeu est aussi maniable qu’une limousine qui mesure 20 mètres. C’est peut-être dû, en parti, qu’il est impossible pour le moment de configurer les touches du clavier pour se déplacer. Il vous faudra aussi un petit moment d’adaptation pour vous habituez aux choses simples ou à certaines interactions avec les personnages ou le fait de prendre un ascenseur. Il faut bien une petite heure d’adaptation pour être un plus à l’aise.

Donc c’est quand même avec un manque de réactivité de précisions que vous commencer la quête qui vous permettra de gagner plein de sous et de monter assez vite en niveaux. Et là il faut dire que ca envoie du lourd. Le petit plus de la maison est de voir votre personnage inclus parfaitement dans les cinématiques de départ. De quoi vous plonger dans l’aventure. (Sachez, que chaque ville de départ a sa propre série de quête d’épopée. Et je dois dire que les 3 sont vraiment très très sympas.).

Dans Final fantasy XIV, vous n’avez pas vraiment de quêtes comme vous avez peut-être l’habitude de voir, mais il vous faudra accomplir des missions de différents types (régionales, factions, guildes) qui durent maximum 30 minutes chacune.

Mais le plus sympa reste le large éventail que peut offrir le jeu. Votre personnage peut devenir ce que vous voulez ou alors être tout en même temps. Vous pouvez commencez pêcheur et devenir pugiliste en même temps. Et le système pour faire ça est très simple, il vous suffit de changer d’arme ou de matériel. Il y a pour ça deux barres d’xp : la barre de classe et la barre de physique. Et vous pouvez bien sûr faire autant d’artisanat que vous voulez.

Et je dois vous avouer que le moment où j’ai pris le plus de plaisir est quand j’ai créé un pêcheur et que j’ai passé des heures à réaliser des quêtes pour cette classe ou à tout simplement lancer ma ligne un peu partout. Il ne suffit pas d’un clic pour y arriver, mais c’est tout une technique où on doit lutter contre le poisson. La moindre erreur peut casser la ligne.

Le reste des artisanats et dans la même veine, ce qui rend chaque réalisation d’objet une aventure épique. Vous seriez étonnés !

Le côté combat est sympa, mais je dois avouer que j’ai moins aimé, car pour le moment, il y a un gros manque de sensation avec la souris. On a l’impression que tout est décalé, et des fois lorsque vous lancez un pouvoir, il met du temps à partir. En espérant que tout ça soit arrangé pour la sortie officielle.

Même si la bêta ne m’a pas totalement convaincu en termes de jouabilité, j’ai tout de même commandé le jeu, car je pense qu’il peut offrir une nouvelle façon de jouer. Vivement le lancement pour voir ce que tout ça va donner !