Direction le Japon avec « Des cercueils trop fleuris » [Critique]

Au Japon tout à une approche différente, plus raffinée, plus complexe, plus tortueuse…
Il en est de la cuisine, aux traditions, comme du meurtre, rien de comparable à nous autres occidentaux et notre balourdise ancestrale.

Lorsque le magnifique art qu’est l’Ikebana baigne au beau milieu du drame, le ton de l’étrange et intrigant thriller de Dame Misa Yamamura est donné.
AVT_Misa-Yamamura_2011Fille du vice-président des États Unis, Catherine désire plus que tout s’intégrer ( bonne chance !) à la société japonaise dans l’idée de peu être ne yamamura Misa cercueils trop fleurispas rentrer de ce voyage officiel.
L’Ikebana lui paraît une bonne porte d’entrée dans la culture nippone, et vu la position diplomatique de la jeune femme , les trois grandes écoles de l’art floral se disputent sa candidature.


Niveau sécurité l’idée de Catherine n’est pas de plus facile, on lui alloue donc un garde du corps en la présence d’Ichiro Hamaguchi neveu du ministre des affaires étrangères.
Et soudain c’est le chaos, bon,pas le chaos à l’américaine où tout explose et les jugulaires repeignent la pièce, non ici tout est subtilité et finesse, mais le résultat reste similaire, un assassin sévit bien autour d’eux.


Devant l’incapacité des services de police, et leur position même au cœur du monde de l’Ikebana, Catherine et Ichiro vont mener l’enquête en parallèle à celle des forces de l’ordre au sein même des écoles où les meurtres sont commis.


Original et percutant malgré une écriture toute en légèreté, ce polar insulaire à de quoi charmer les plus difficiles d’entre nous, un parfum d’extrême-d’orient aux traditions millénaires ne fait qu’ajouter à l’attrait des romans de Misa Yamamura.

 

Lady Maggie Peel

Après avoir éclusé pendant plus de 30 ans toute la littérature à ma portée et avoir participé, à ma grande fierté, au Fanzine littéraire « Syllabus » mort prématurément il y a quinze ans, l’envie de faire partager mes découvertes me reprend.
Et c’est avec plaisir et sans prétention aucune que je vous invite à découvrir « Black Midnight », la page d’amateurs de polars en tout genre.

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